Bénévole dévoué, transmetteur de passion et boxeur assidu, Kamel Mayouf a remporté il y a quelques semaines le titre de champion de France vétéran en catégorie -70kg. Une médaille qui récompense les efforts entrepris par le sportif depuis près de 5 ans.
Depuis le jour où son père a décidé, lorsqu’il avait 10 ans, qu’il devait pratiquer un sport et notamment la boxe, Kamel n’a jamais raccroché les gants : « Pour mon frère et moi, c’est devenu tout de suite une passion, même si ça bousculait nos habitudes. À l’époque, le mercredi après-midi, c’était plus Dragon Ball Z à la télévision, mais on s’est vite adaptés ! » nous confie l’aîné de la fratrie.
Une histoire fraternelle
Pour Kamel, la boxe française, c’est aussi et surtout une passion partagée avec Smaël, son frère, lui-même plusieurs fois médaillé : « j’ai toujours été son premier fan. Je le suivais dans tous ses combats. Pour moi, hier comme aujourd’hui, il est une source d’inspiration », explique t-il avec fierté. Une histoire de famille qui s’étend bien au delà des liens du sang puisqu’au sein du club « familial » se sont formées des amitiés sincères et solides : « on s’aide les uns et les autres, on se motive et on partage tellement, comme dans une famille » sourit le boxeur.
Transmetteur de passion
En parallèle de ses entraînements, Kamel donne de précieux conseils aux plus jeunes de l’association, apporte son aide aux membres dirigeants du club et répond toujours présent lorsqu’il s’agit de coacher : « je n’ai plus de créneaux précis car certains se sont investis pour devenir encadrants sportifs eux aussi. Il est donc logique de leur laisser la place, mais je veille sur eux. Je ne serai pas l’homme que je suis aujourd’hui sans ce sport et c’est ce qu’apporte la boxe que je veux aussi leurs transmettre ». Félicitations à vous Kamel !
Un mantra ? « Pendant que toi, tu ne t’entraînes pas, d’autres s’entraînent » une phrase que son frère lui a soufflé souvent pour le motiver
Un sportif ? Ronaldo, pour son talent, sa persévérance
Une habitude ? Manger sainement
Un voyage ? La Guadeloupe, inoubliable.
Un livre ? « Champions dans la tête », de François Ducasse