Une rentrée pleine de projets

ENI : des nouveaux compagnons d’apprentissage

Les écrans numériques interactifs (ENI) sont des outils pédagogiques qui font leur rentrée dans les écoles maternelles d’Armentières.

Les écrans numériques interactifs (ENI) font leur apparition dans les sept écoles maternelles d’Armentières. L’objectif est d’amener les enfants du premier cycle à avoir une approche pédagogique de l’écran en développant l’interactivité, les travaux de groupe et l’utilisation des logiciels mis en place par l’Éducation Nationale. L’usage des ENI a fait ses preuves, favorisant les échanges mais aussi une meilleure compréhension par des méthodes diversifiées de l’apprentissage. Ils ne se substituent donc pas aux livres d’apprentissage de la lecture, des mathématiques ou aux cahiers mais ils ont pour rôle d’apporter une variété de supports et de moyens, autant pour les enseignants que pour les élèves. C’est donc en réflexion avec l’éducation nationale que la Ville a décidé d’opter pour les ENI, qui, en terme d’usage et de coût de fonctionnement, sont les plus intéressants. « L’école maternelle était sous dotée, il existait un réel fossé numérique et à l’entrée en élémentaire, les enfants doivent avoir une approche éducative de l’écran, en fin de maternelle ; ils ne pouvaient plus être déconnectés d’un outil qui fait aujourd’hui partie de l’usage habituel » se félicite Céline Leroux, Adjointe en charge de l’éducation.
 

ENI, TBI, VPI, quelles différences ?

Le choix des écrans numériques interactifs a aussi été pensé pour un usage selon les besoins. En effet, les ENI sont mobiles. À la différence des VPI (vidéoprojecteurs interactifs) ou TBI (tableau blanc interactif), les ENI ne projettent pas d’image : « ils sont pour l’instant soumis à la loi Abeille qui protège les élèves contre l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les établissements scolaires. C’est pourquoi, la connexion internet ne sera pas en WI-FI mais bien en filaire », explique Guillaume Coustenoble, Directeur de la vie scolaire de la Ville. Pour rappel, les écoles élémentaires d’Armentières sont déjà dotées de TNI (images projetées sur un tableau blanc, similaire au TBI) depuis une dizaine d’années et quatre possèdent une valise de tablettes mobiles, suite à un dépôt de projet. C’est pourquoi, la transition entre les deux premiers cycles devait être comblée. Par ailleurs, l’intégration des ENI en maternelle s’inscrit dans le projet de mandat visant à développer le numérique dans les classes du premier cycle, pour un coût de 21 866 €.
 

Plan vert : c’est l’heure de la récré 

Les cours d’école se transforment... Dans le cadre du déploiement du plan vert, la végétalisation des extérieurs fait partie intégrante des enjeux environnementaux. Celle-ci permet aux élèves d’appréhender le lieu de pause d’une manière différente. En effet, les jeux de ballons au milieu d’enfants plus craintifs qui se réfugiaient sur les bancs ou dans un coin du préau, sont une époque en pleine mutation ! En repensant les cours, c’est tout naturellement que les espaces verts ont leur place dans les établissements… mais le sport aussi bien sûr ! C’est pourquoi, rendre mix la cour d’école, la dégenrer en proposant un traçage en trois zones, espace sportif, espace vert et espace de jeux éducatifs (marelle, serpent à lettres, twister) fait partie des orientations éducatives pensées par la Ville et la politique sportive. Favoriser la motricité, l’autonomie, développer l’initiative et la liberté de pratiquer l’activité souhaitée sont un fort leitmotiv de ces projets.

Suite au dépôt d’un dossier de subvention auprès de l’Agence Nationale du sport (14 000 € sur les 25 000 € HT du projet), les élèves de 5 écoles, dont les cours devaient être finalisées, ont découvert à la rentrée des traçages de parcours vélo, sportifs, jeux au sol ludico-sportifs : Salengro, Renan Buisson, Blum maternelle et élémentaire, Léo Lagrange élémentaire. Les autres écoles suivront après concertation avec les équipes éducatives comme toujours !
 

Rentrée scolaire 2024 : les grands projets

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Un point sur les travaux

Les écoles sont un axe prioritaire en termes de travaux et rénovation, s’inscrivant dans un plan pluriannuel établi par la Direction des services techniques de la ville.
 

Ça ne fuite plus à Léon Blum !

Non, il ne s’agit pas de sujets d’épreuves dévoilés clandestinement mais de la toiture de l’école Léon Blum. Des fuites constatées depuis quelques temps se sont aggravées cet hiver, compte tenu des épisodes pluvieux à répétition. La rénovation de la toiture a donc été entreprise cet été par la Ville pour un budget à hauteur de 280 949 €. Ces travaux consistent à traiter la plateforme avec des produits spécifiques visant à limiter l’humidité et la déperdition de chaleur au sein de l’établissement. L’isolation du bâtiment s’en trouve ainsi améliorée, réduisant à terme les coûts de chauffage. Ces travaux engagés dans l’école maternelle ont été réalisés en partie durant la période estivale, plus clémente et ne perturbant pas les cours des élèves et de leurs enseignants.
 

Ça se termine à Gambetta

C’est un chantier d’ampleur qui a débuté depuis février à l’école Léon Gambetta. Il se poursuit actuellement côté maternelle pour créer une nouvelle classe. Parallèlement, une salle devenue trop petite pour ses occupants est en cours de réfection pour accueillir la nouvelle BCD, bibliothèque centre documentaire. Les sanitaires sont également en cours de rénovation. La livraison de cette partie des travaux est prévue avant la rentrée afin que les enfants puissent rejoindre les bancs de l’école dans de les meilleures conditions. La réfection des sanitaires en élémentaire ainsi que l’accès par le square Victor Hugo devraient être terminés, eux, aux vacances de la Toussaint. Un investissement envers l’une des écoles publiques d’un montant de 1 300 000 €, dont 25 % son financés par des subventions.

Cette rentrée est donc prometteuse, affichant un beau dynamisme dans la concrétisation de projets, en phase avec la génération de vos enfants et d’une époque de mutations écologiques, numériques et sociétales.